C’est Marseille, Bébé !
C’est Vars, bébé
Depuis des années, la station de ski Vars, bien connue des Marseillais qui en ont marre de tourner en rond à Pra-Loup, a l’habitude d‘ouvrir la saison en grande pompe début décembre à coup d’animations et autres concerts gratuits.
Depuis des années, Vars ouvre en grande pompe et c’est l’occasion en général de partir en famille ou entre mais pour attaquer la saison de ski du bon pied, ou plutôt, de la bonne spatule.
Sauf que depuis deux ans, niveau ski, Covid oblige, on a tous bien regardé nos chaussures et nos pantalons éponymes se morfondre au fond de nos placards, nous lançant des regards larmoyants, aussi tristes que celui du Chat Poté ou d’un Jean-Ménélik 1er attendant sa chronique marseillaise du vendredi qui ne vient pas.
Cette année, donc, avec ma bande d’amis, nous avions réservé un chalet pour 10 en plein barbecue du mois d’août – c’est que, comme disait un certain Jean-Marie Proslier au siècle dernier : bon vivant rime avec prévoyant… Sachant que le dernier week-end au ski prévu s’était terminé en BBQ-Raclette en terrasse à Allauch en décembre 2020, ce n’est rien de dire que nous étions remontés comme un Bengous après un match perdu à domicile contre les derniers du championnat. Et ce n’est pas qu’on n’aime pas les barbecues en terrasse en décembre, mais ça, c’est Marseille, bébé : c’est pas plus original que se baigner en janvier pour le plaisir, passer ses week-ends au bord de la piscine même en hiver, faire l’apéro sur la plage en mars ou même louer un bateau à la journée entre potes un samedi…
A quelques jours du départ, nous nous disons qu’il serait peut-être opportun de réserver un resto au moins pour notre arrivée tardive le vendredi soir et éventuellement le samedi : aucun de nous ne se voyait faire des pâtes après trois heures de route et un déneigeage éventuel à l’arrivée. Encore que la pose de pneus neiges sur notre véhicule nous évitera déjà de chaîner au dernier moment, comme tous les stassis qui se sont crus plus forts que le verglas.
A quelques jours du départ, donc, j’attaque l’ascension des restaurants par la face nord puisque de nous cinq, j’étais la seule à avoir mis les pieds à Vars. Et nous n’étions pas encore partis que l’histoire sentait l’engambi : tout n’était pas encore ouvert et pour les restaurants qui l’étaient, tout était plein. Je réussis cependant à supplier un deuxième service aux Escondus (promis ils ne me paient pas pour les citer). Et pour le samedi, nous aviserons sur place.
Le vendredi soir, tout se passe parfaitement bien : la route est bonne, nous trouvons même à nous garer rapidement et nous savourons notre fondue sur fond de vin blanc – un vrai repas de ski à 3.000 calories les dix minutes, dont nous profitons jusqu’au dernier fil de formage au fond du poêlon. Sait-on jamais…
Samedi matin, nous partons relativement tôt (8h15) pour louer des skis. Au magasin, qui n’a donc pas ouvert depuis presque deux ans, je le rappelle pour ceux qui n’auraient pas suivi (mais à qui je demande de faire un effort, merde) trois d’entre nous récupèrent leurs skis. Pour les riders, c’est un autre problème : il faut que le skiman monte les fixations sur les boards, soit 10mn par board. La blague.
Oh collègue, ça fait deux ans que tu bosses pas, c’est le week-end de la réouverture et il est 8h30. Même si la moitié de Marseille a prévu de débarquer, tu vas pas me dire que tu viens déjà de te faire dévaliser ? Tu ne penses pas que tu aurais pu un peu anticiper sur la préparation du matos ? Tu vas pas me dire que tu croyais pas que la station serait pleine ? Suffit de passer un coup de fil à l’office du Tourisme pour avoir une estimation… De doute il n’y en a plus : encore un qui venait d’inventer une catégorie supplémentaire au championnat de l’incompétence : la catégorie des pébrons à large spectre. Bon à rien. Mauvais en tout. C’est Vars, bébé.
Nous partons finalement récupérer nos forfaits et prenons notre premier télésiège non sans avoir présenté notre pass vaccinal aux perchmen, qu’on ne verra plus jamais du week-end. C’est Vars, bébé.
Soleil de dingue, neige de ouf, puff de malade pour nos deux snowboarders : les descentes s’enchaînent dans des conditions idylliques malgré le monde sur les pistes, à croire que tout le département s’est donné rendez-vous sur les pistes, y-compris le ski-club de Marseille Saint-Antoine (incroyable mais vrai). C’est Vars, bébé.
Evidemment, nous faisons une première pause, histoire pour certains de goûter au traditionnel vin chaud que personnellement je ne boirais jamais, au même titre qu’un mojito ou, pire, un spritz. D’ailleurs, j’en profite pour annoncer que si, dans un message quelque part je déclare que je reprendrais bien l’un des trois pour étancher ma soif, c’est clairement un code pour signaler que je suis en danger.
Comme à la fin de la pause, vers 11h30, il nous semble quand même un tantinet trop tôt pour attaquer le déjeuner, nous remettons à plus tard la non moins traditionnelle pause de midi sur les pistes.
Erreur. Grossière erreur même.
Parce que vers 13h15, heure à laquelle nos estomacs se rappellent à notre bon souvenir, ce n’est pas tant la queue aux restaurants ou aux snacks qui nous effraie – encore que ça n’augure pas une satisfaction rapide de nos instincts basiques à savoir manger et boire un coup de blanc. C’est surtout qu’après quelques tentatives de pourparlers avec le personnel, les types nous répondent qu’ils n’ont plus rien à manger en cuisine.
Attends, quoi ? Ca fait deux ans que tu tapes le carton au lieu de bosser et pour la reprise, au bout d’un service et demie, tu n’as plus rien dans les frigos et les congélateurs ? Mais si tu veux pas bosser, n’ouvre pas, fils. Fais-toi un fly sur ton bateau qui ne sort jamais du Vieux-Port. Va ramasser des esches pour la pêche au lamparo. Fais des pronos sur la vente de l’OM. Va caguer à Endoume, tiens. Oui, voilà, va caguer en Endoume.
A deux doigts de devoir nous faire une soupe de fèves, il nous faut descendre en station pour manger, à l’intérieur. Et je vous le donne en mille que, à 15h30, le ventre à bloc et la flemme tout autant, après avoir déchaussé sans être obligés de rechausser pour repartir, notre journée de ski s’arrête là.
Autant vous dire que le lendemain, c’est à 11h45 que nous nous pointons pour manger notre saucisse-frites à 30 euros au soleil et profiter du paysage. Le soir, n’ayant trouvé aucun resto pour nous recevoir, nous nous achevons avec des pâtes et autres produits du terroir au chalet, après le concert de Mika, qui, en plein Covid, a réuni 2 ou 3.000 personnes massées et à moitié masquées sur le front des pistes. C’est Vars, bébé.
Relax, take it easy…
#Time4Action, la nouvelle commission dédiée à la Planète de Medinsoft
La volonté de Medinsoft de se tourner vers le développement durable s’était déjà fait sentir : avec la création de la commission Smart City, l’IoT a la part belle pour permettre aux collectivités de mieux gérer le territoire et maîtriser leurs consommations. Avec...
Electrification des ports de la Région Sud : quand Marseille, Nice et Toulon passent au courant-quai.
Marché en forte croissance et donc en pleine mutation, les croisières divisent. Alors que pour certains c’est l’occasion de redonner une nouvelle vie au Port de Marseille et au tourisme local grâce aux 5 millions de touristes que nous a annoncés Jean-François Suhas...
Simplon Sud : retour à l’emploi via le numérique
Dernière née des succursales de Simplon en France, Simplon Sud est en train de devenir l’emblème de l’insertion et du retour à l’emploi sur le territoire et notamment le Nord de Marseille. Simplon Sud peut aussi se targuer d’afficher un record de croissance puisqu’il...
Data Legal Drive : le logiciel de pilotage RGPD
Depuis sa mise en place en 2018, le RGPD impose une forte pression sur les entreprises, et pas que les GAFAM, comme nous l’expliquait Alexandra Barberis dans un précédent article. PME, ETI et grands groupes se retrouvent contraints de déployer des ressources et des...
Everest Isolation : le bilan RSE trois ans plus tard ?
Nous avions rencontré Everest Isolation en 2016 et, déjà, sa politique RSE représentait un budget de 100 k€ par an. Parce que chez ReachOut, nous aimons les relations qui durent et les développements durables, nous sommes retournés voir Philippe Million, son...
SPUR Environnement : Produire des seaux en matière recyclée plutôt qu’en acheter
Spécialisée dans le traitement des déchets toxiques à Rognac, SPUR Environnement, filiale de SARPI Véolia ne cesse de chercher des moyens pour valoriser la matière et éviter les gaspillages. Déjà très active dans le recyclage de certains emballages après...
RGPD : Vos obligations pour votre site web
Avec l’entrée en vigueur du RGPD en mai 2018 (on va finir par le savoir !), les entreprises – ou collectivités, qui manipulent des données personnelles (ou professionnelles) doivent renforcer la sécurité liée à la conservation et l’utilisation de ces données. Si pour...
Croisières : une vraie opportunité pour Marseille
A l’heure où le transport de passagers est de plus en plus décrié pour des raisons écologiques comme touristiques, la Région SUD annonce la mise en place du courant-quai pour tous les paquebots et ferrys dans les ports de Marseille, Toulon et Cannes d’ici 2025. Une...
Les conséquences du RGPD sur les actions de communication
Le RGPD est entré en vigueur le 25 mai 2018, entraînant avec lui un cortège de mesures à prendre pour les entreprises afin de sécuriser les données personnelles ou professionnelles qu’elles manipulent. Pour autant qu’il existe, ce règlement n’est pas forcément clair...
Territoire : quand Marseille Nord et la Métropole passent la seconde
Le territoire marseillais et provençal regorge d’initiatives publiques ou privées, lesquelles n’hésitent pas à mélanger les genres : nombre de campagnes ou d’opération réconcilient le grand public avec les entreprises et les collectivités.Le territoire Marseille Nord...